Box de Zaryo IH

31 mars 2008

Je suis chez Imogen depuis 10h. Tonia m’a prévenu que son cheval arriverait dans le courant de la journée et je voulais le voir.

Je suis remontée à bloc pour monter Zaryo. On a eu un cours particulier d’obstacles hier avec Tonia et ça s’est bien passé à part le refus qui m’a fait tombé. C’est un comédien ce poney. Mais dans l’ensemble pour une première fois de vrais sauts, c’était bien. Aujourd’hui, j’vais le monter un peu, juste pour qu’il sorte et en même temps, laisser passer les courbatures.

Je me dirige dans les écuries pour voir mon poney. Ce matin, je suis déjà venue le voir pour lui enlever sa couverture et le caresser un peu.
Il est maintenant midi. Je vais me dépêcher de le préparer pour pouvoir monter tranquillement.

J’ouvre la porte du boxe et descends la barre pour ne pas qu’il sorte.

Je vais donc chercher mon matériel de pansage. Evidemment, le petit a compris qu’on allait sortir alors il regarde attentivement mes moindres faits et gestes. Je prends le licol et lui mets sur sa petite frimousse. Je remonte la barre et le sors en licol. Je l’attache entre les allées et je commence par passer ma main sur tout son corps afin de déceler un éventuel point chaud ou une éventuelle boursouflure. Rien, c’est parfait. Je prends donc mon étrille et le frotte vigoureusement. Il termine sa mue alors les poils volent dans tous les sens, j’en ai partout sur moi, mon pantalon, ma veste, mes cheveux, partout ! Ensuite, je prends la brosse dure et j’astique la robe de mon poney, je veux qu’il brille, ou enfin qu’il se rapproche de la brillance :p ! Quand le plus gros des poils est parti, j’attaque à la brosse douce. Il a un joli poil ! Je continue par les pieds en grattant les saletés hors des lacunes et de la sole en prenant soin de ne pas toucher la fourchette. Je termine enfin par les crins. Il faudrait que je pense à le trimer pour mettre ses futurs muscles d’encolure en valeur. Je brosse sa queue et range mes brosses. Evidemment, j’ai perdu ma brosse douce, celle avec la lanière. Monsieur me l’a prise et fait le c*n avec ! C’est vraiment un gamin ! Je lui prends en échange d’un biscuit et je range mon matériel de pansage dans mon casier. Je prends ensuite mes guêtres et les frotte avec ma brosse dure. Hier, la piste était trempée et mes guêtres se sont rapidement couvertes de boue. Je les place enfin sur Zaryo. Je prends mes cloches que je frotte aussi avant de lui mettre. Je termine par mon tapis, mon amortisseur et ma selle. Je lui pose tout délicatement sur le dos. Je le sangle aux seconds trous. Je prends ensuite mon bridon. Je le pose sur mon épaule, le temps de retirer le licol de Zaryo. Je le bride. Il prend son mors directement, miracle ! Je le caresse et lui donne un biscuit. Je détache le licol de l’allée et laisse Zaryo, bridé et sellé, libre de ses mouvements. Il pourrait partir s’il le voulait car il n’est plus attaché. Mais il reste sagement à sa place, me regardant me préparer. Je mets ma bombe et mes gants et je prends ma houssine. Je prends ensuite les renes de mon poney et on est parti.

Je me mets en selle dans la piste intérieure pour éviter de mettre de la boue dans mes étriers. Avant de monter, je ressangle. En selle, je règle mes étriers, ressangle et je le laisse marcher renes longues mais le dirige quand même vers la sortie de la piste. Je passe dans la cour avant de monter les 3 marches qui mènent à la piste extérieure. Je me mets en légère suspension. Une fois arrivé en haut, je le mets directement en jambe et en main. Il se place assez vite. J’ai trouvé les boutons pour le faire descendre, c’est génial ! Je le mets ensuite sur un cercle, puis petit-à-petit sur une volte. Lors de l’incurvation, j’essaie de ne voir que le coin de son oeil comme Tonia m’a dit. Une fois qu’il est bien, je commence mes cessions à la jambe et mes épaules en dedans. Il fait de mieux en mieux les cessions à la jambe ! Les épaules en dedans, il maitrise, je suis la première étonnée ! Il est calme et mâchouille gentiment son mors. Il est décontracté, c’est super ! Je passe à l’autre main et recommence les mêmes exercices. Enfin, je pars au trot en ne lui faisant pas confiance et en préparant un éventuel départ violent. Mais il reste calme, vu la leçon d’hier, il doit toujours être crevé ! Ca n’fait que commencer gamin :p ! Je travaille mon incurvation au trot aux deux mains, il s’améliore de jour en jour ! Je continue donc au trot puis je passe progressivement au trot assis pour travailler mon assiette. Il ne démarre pas, ne se rebelle pas. Mais qui a osé faire une piqure de tranquillisant à mon poney ?! :p Je le laisse travailler tranquillement avant de demander un départ au galop et le laisser galoper large. Je fais quelques cercles et repasse au trot. Je fais une diagonale et redemande le galop dans le tournant. Il galope large avant de le mettre sur quelques cercles. Une fois qu’il est bien, je repasse au trot puis au pas, ce sera tout pour aujourd’hui. Demain, je le mettrais au pré. Je quitte la piste à cheval et mets pieds à terre dans la piste intérieure. Je détache la sous-gorge et les muserolles. Je dessangle légèrement et nous quittons la piste.

Arrivés dans les écuries, je le lâche au milieu des allées. Je le desselle tranquillement et lui retire ses guêtres et ses cloches du bout des doigts. Je range mon matériel et reprends le licol. Je le débride et lui mets le licol. Je rince le mors et range le bridon. Je reprends mon poney par le licol et l’emmène à la douche. Je l’attache et lui rince ses jambes. Il n’a pas peur de l’eau, ce sera cool en balade. Une fois qu’elles sont propres, je prends un vieil essuie de bain et je lui essuie. Je lui place ensuite des bandes de repos lorsque ses jambes sont bien sèches. Je nettoie ses sabots et les graisses. Je lui remets sa couverture et le rentre au boxe. Il est libre de boire à sa guise. Je lui donne plusieurs carottes et le caline longuement quand j’entends un bruit de sabots dans la cour. A coup sûr, c’est le cheval de Tonia. Je sors du boxe et descend la barre. Je m’approche de l’entrée quand je vois entrer un grand cheval alezan, vraiment magnifique. Il est bien sûr accompagné de Tonia qui me le présente. Il s’appelle Darkan et c’est un hanovrien de 5 ans. Je me réjouis de le voir monter, ça doit être chaud ! :p Il est plein de muscles en plus ! Evidemment, Zaryo ne perd pas de temps avant de se faire entendre. Il hennit et s’énerve dans son boxe. Je retourne près de lui et lui donne quelques carottes pour qu’il se calme. Je remonte la barre et lui retire son licol. Je ferme ensuite le boxe et laisse comme ça pour aujourd’hui. Je range le licol et retourne observer le nouvel habitant d’Imogen.

Vendredi 11 avril 2008

Discipline : Longe
Objectif : Sortir le loulou

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Je n’ai plus monté Zaryo depuis ma leçon particulière de dressage avec Tonia. Il m’avait étonné tellement il s’appliquait au travail. Il se mettait bien dès que je jouais un peu dans mes doigts. Je vois le progrès de jour en jour. Quand je pense que je ne l’ai que depuis un mois ! Maintenant, il ne fait plus de manière pour se laisser brider et il ne se rebelle plus quand je le place au pas. Au trot, ça commence à venir, il ne secoue déjà plus la tête mais j’ai du mal à le garder bas. Au galop, on tente mais ce n’est pas encore pour tout de suite.

Ecuries

J’entre dans les écuries. Il est 13h. Evidemment, Zaryo sort la tête du boxe dès qu’il entend la porte s’ouvrir. Il s’ébroue et je prends ça comme une marque de salutations. J’espère qu’un jour il hennira quand j’arriverais :p. Je dis vite fait bonjour à Uzès, Joker et Darkan puis je m’approche du boxe de Zaryo. Je lui caresse le chanfrein et tire le verrou du boxe. J’ouvre la porte et m’approche de mon poney.

« Comment ça va mon Loulou* ? Ca fait longtemps qu’on n’a plus travaillé ! »

Je le cajole et lui flatte l’encolure. Je descends la barre dans l’ouverture du boxe et je vais chercher son licol, sa corde et mon bac de pansage. Je dépose le bac devant son boxe et je relève la barre. Je me place à la gauche de Zaryo et lui mets le licol. J’attache la boucle et je passe la corde dans l’anneau. Je sors mon poney du boxe et l’attache aux barres. Je détache les sangles de la couverture et je lui retire. Je la plie en deux et je vais la ranger dans mon armoire. Je lui mettrais une couverture un peu plus fine car les températures ont déjà remontés. Je commence le pansage par le cure-pieds. Je commence les latéraux gauches puis les droits et je vérifie la ferrure. Tout est ok. Je graisserais ses pieds tout à l’heure. Je vais chercher le balai et nettoie les saletés. Je les pousse un peu plus loin pour ne pas que Zaryo marche dedans. Je range le balai et je reviens près de mon poney qui s’impatiente.

« Calme-toi Loulou*, tu vas sortir, attends encore un peu. »

Je continue mon pansage avec l’étrille. Je lui frotte vigoureusement le dos, les cuisses et l’encolure. Ca lui fait du bien quand je lui gratte le garrot apparemment car il tend son encolure et tire une drôle de bouche. C’est marrant ! Une fois que j’ai terminé à l’étrille, j’entame à la brosse dure avec laquelle je fais toutes les parties du corps. Je frotte, je frotte et je frotte encore. Pour finir, il n’aura plus aucun poil ! :p Je dépose la brosse dure dans mon bac et prends la brosse douce. Je retire le reste de poussières et de poils morts. Je termine par les crins. Quand sa queue est lisse, je pose la brosse sur sa croupe et je vais chercher des ciseaux. Je passe mon bras sous son couard et je prends les mesures pour que sa queue arrive à mi-canons. Je laisse retomber son couard en gardant les crins en main. Je coupe à la mesure et je regarde le résultat. Je reprends la brosse restée sur sa croupe et je la repasse dans la queue. Je m’applique aux finitions. Il a une queue toute mince, toute belle maintenant. Je trimerais la crinière tout à l’heure, après l’avoir travaillé et avant de le mettre au pré. Je repose la brosse dans mon bac et prends mon éponge. Je me dirige vers le robinet pour humidifier celle-ci et reviens près de mon poney. Je lui nettoie correctement les yeux et les naseaux. Je vais rincer mon éponge et je la range dans mon armoire pour qu’elle sèche. Je referme mon bac et je vais le ranger à son tour. Je reviens avec des guêtres et des cloches. Je lui pose rapidement. Je retourne à mon armoire et en sort mon tapis, mon amortisseur et mon surfaix. Je retourne près de Zaryo. Je lui pose délicatement le tapis et l’amortisseur sur le dos. Je termine par le surfaix que je ne serre pas trop. Je retourne encore une fois à mon armoire où je prends le gogue et le bridon. Je détache la corde du licol pour pouvoir passer le gogue sur son encolure. Comme il ne bouge pas, je le laisse comme ça. J’attache le gogue à la sangle du surfaix. Je resserre un peu celui-ci avant de retirer le licol de Zaryo. Je me place à sa gauche et je prends le bridon à la main droite. Je passe mon bras droit à la droite de la tête de Zaryo. Avec la main gauche, je prends le mors et le place bien droit dans ma main. Je m’approche de sa bouche qu’il tient bien fermée. Je passe mon pouce dans la barre et il ouvre la bouche. Je fais attention de ne pas cogner contre les dents avec le mors. Ensuite, je passe délicatement les oreilles sous la têtière. Je sors le toupet et le dépose sur le frontal. Je règle la sous-gorge en plaçant mon poing fermé sous les ganaches. Je règle ensuite les muserolles puis je vérifie que je sais mettre deux doigts entre la peau et les lanières sans forcer. Je retire ensuite les rênes que je range dans mon armoire. Je prends ensuite l’alliance de mors, la longe et la chambrière. J’avais laissé Zaryo sans attaches et il n’a pas joué, je le flatte donc sur l’encolure. Je place l’alliance et attache la longe. Je prends ensuite la chambrière que j’avais posée sur le mur et nous quittons les écuries.

Piste Intérieure

J’entre dans la piste intérieure avec mon poney. Je l’arrête et arrange ma longe. Lorsque tout est bon, je commence à le faire marcher tranquillement, pour qu’il se détende à son rythme.

« Marche Zaryo. »

Je le pousse délicatement à la chambrière pour qu’il se mette en avant. Il s’exécute et secoue la tête, ça lui fait du bien de marcher un peu. Lorsqu’il a fait approximativement 5 tours de pas, je le pousse au trot.

« Zaryo, trotte. Allais Za ! »

Il prend le petit trot tout mou. Je le pousse à la chambrière, m’attendant à un galop violent. Mais il reste au trot.

« Zaryo, allais, trotte ! »

Je fais claquer ma chambrière et il se met enfin à avancer. Il secoue la tête, jouant avec la longe. Il ne pourra plus faire ça avec le gogue. Je le laisse trotter puisqu’il avance ! Puis après quelques tours, je le fais revenir au pas.

« Ohlà Zaryo, au pas. »

Je continue de le pousser pour ne pas qu’il repasse au pas comme un baraki.

« Marche Gamin, allais. »

Je le laisse un peu souffler avant de redemander le trot puis le galop.

« Zaryo, pour le trot, vas-y trotte ! »

Il se remet en avant. Je suis contente. Il n’est pas resté tout mou.

« Zaryo, pour le galop…. Galoper »

Il ne se fait pas prier et galope comme une furie ! Je retire sur la longe.

« Oh là, doucement Zaryo, on se calme. »

Je fais des demi-arrêts avec ma longe et le calme de la voix, il lâche quelques coups de cul avant de se calmer.

« Voilà, c’est bien, continue comme ça. »

Il a une bonne cadence et il est dans ses traces.

« Zaryo, oh là, au trot…. Au pas. Doucement, voilà. Bien mon grand. »

Je le laisse souffler calmement avant de changer de main. Je le rappelle près de moi, le caresse un peu et change de main. Il tourne désormais à main gauche.

« Allez Zaryo, marche maintenant. »

Il marche à son rythme habituel, c’est-à-dire bien cadencé et qui avance. Je le laisse marcher pour qu’il s’incurve convenablement puis je le fais passer au trot.

« Zaryo, pour le trot, trotter. »

Il se met en avant et trotte. Il joue avec ses allures aériennes. Il tend bien ses jambes et se la pète un peu.

« Sale pèt’cul va :p. Continue mon gamin, c’est bien comme ça. »

Je n’ai pas envie d’attendre donc je le fais galoper direct. Il n’est pas fatigué et le fait de le laisser souffler entre le trot et le galop lui fait péter une case.

« Zaryo, pour le galop, ga-lo-per. »

Il galope calmement, secoue la tête dans tous les sens, accélère mais se calme rapidement.

« Voilà, bien ça ! »

Après quelques tours, je redemande le pas.

« Zaryo, au trot, oh là, au pas. Bien Loulou*, marche maintenant. »

Je le laisse souffler complètement avant de lui mettre le gogue. Je le rappelle ensuite près de moi et prends le gogue qui est resté accroché à son encolure. J’attache les boucles au bridon et les cordes au mors. Je règle léger pour ne pas qu’il soit emprisonné. Lorsque j’ai fini, je le laisse marcher.

« Vas-y Zaryo, marche. »

Il se demande un peu pourquoi il ne peut plus secouer la tête à excès. Puis il tend son dos et descend sa nuque. Il n’y a aucune contraction comme ça. Il se met bien en avant. Quand il s’est habitué, je demande le trot.

« Zaryo, au trot »

Il trotte bien cadencé et il est placé sans rébellion. Puis comme il trotte bien sans s’énerver, je lui demande le galop.

« Zaryo, pour le galop, galoper »

Il galope rond et souplement. Il est magnifique tout rond avec le dos sorti. Il se met vraiment bien en avant. Si je pouvais l’avoir comme ça quand je le monte !

« Oh là, Zaryo, au trot…. Au pas. »

Je le laisse souffler avant de changer de main. Il ne s’arrête pas comme un baraki et continue d’engager les postérieurs. Vive le gogue moi j’dis :p !
Je change de main et le laisse marcher. Ses oreilles sont tendues vers l’avant, ça veut dire qu’il ne subit aucune compression ou qu’il ne se sent pas emprisonné. Je suis contente. Après quelques tours, je redemande le trot.

« Pour le trot, trotter. »

Il trotte bien cadencé, sans se coucher dans les tournants. Sa tête est basse sans trop l’être. Il adopte une bonne position en développant son dos. Il est vraiment beau comme ça ! Il engage bien ses postérieurs et s’équilibre.

« Pour le galop, ga-lo-per. »

Il se place bien au galop, en gardant ses oreilles droites. Il est toujours équilibré. Il engage toujours bien. Je suis vraiment contente qu’il soit comme ça !

« Zaryo, doucement, au trot, au pas, voilà, c’est bien. »

Je le laisse marcher tranquillement avant de le rappeler vers moi et de détacher le gogue. Je lui donne ensuite un bonbon avant de le flatter. Je reprends ma chambrière et on retourne aux écuries.

Ecuries

Je ré-attache Zaryo à son box et je le débride. Je lui place le licol. Je rince le mors de son bridon avant de le ranger. Je retire ensuite le gogue et le surfaix. Il a bien transpiré le p’tit. Ca été une bonne détente je pense. Il a travaillé sans le savoir. Je range tout le matériel à part les cloches et les guêtres que je lui laisse. Je le laisse boire dans son boxe à son aise avant d’aller rechercher mon bac de pansage et mon peigne à trimer. Je lui donne plein de carottes car il a vraiment bien été.
Après qu’il ait tout dévoré, je sors le peigne à trimer et je démêle d’abord la crinière. Je commence ensuite à entortiller les crins dans le peigne et, en tirant d’un coup sec, à les couper. Il se demande un peu ce que je fais mais il finit par fermer les yeux et dormir pendant que je le trime. Il m’aura fallu une heure, une heure et demie pour arriver à un beau résultat. Il a une crinière de plus ou moins 10cm maintenant ! C’est beaucoup plus beau que quand il avait sa crinière de 25 cm. Je range le peigne et mon bac dans mon armoire puis je prends le balai pour nettoyer les crins sur le sol. Je prends ensuite la ramassette et je ramasse toutes les saletés avant de les mettre à la poubelle. Je range ensuite balai et ramassette avant de caresser Zaryo.

« Zazou, tu dors ? Tu ne veux pas aller au pré ? »

Zaryo me regarde comme si j’étais une benette et je détache la corde. Je ne lui laisse pas le choix, il faut qu’il en profite. Je sors des écuries avec mon poney endormi :p.

Pré (17h)

J’ouvre la clôture et rentre avec Zaryo. Je détache la longe et le laisse brouter. Pour une fois, il ne m’a pas traîné et il n’est pas parti au triple galop. C’est pas grave. Il prend l’air tranquillement, c’est pas plus mal. Je le laisse tranquille et je referme la clôture. Je retourne aux écuries.

Pré (20h)

Il commence à se faire tard donc je vais aller rechercher Zaryo. Le loulou m’attend à la clôture. Il s’est roulé. Merci Zaryo. J’ouvre la clôture et je caresse le chanfrein de Zaryo, je ré-attache la corde à son licol puis je le flatte. Je sors du pré avec mon poney et je referme la clôture. Je retourne aux écuries.

Ecuries

Je ré-attache Zaryo et je lui retire guêtres et cloches. Je prends mon cure-pieds que j’avais laissé devant le boxe. Je nettoie ses pieds, j’ai de la chance, la terre était sèche. Je vais chercher ma brosse dure et je lui passe rapidement sur le dos pour enlever le plus gros de terre sur son dos. Ensuite, je vais chercher la graisse dans mon armoire. Je passe délicatement mon pinceau dans le pot avant de le passer sur les 4 sabots de Zaryo. Lorsque j’ai terminé, je range tout et je reviens avec la nouvelle couverture. Une couverture polaire à la place d’une couverture matelassée. Je lui mets, je sangle bien tout avant de lui mettre le surfaix élastique. Je le rentre dans son boxe, le caline une dernière fois et lui donne quelques carottes. Je sors du boxe et referme le verrou. Je quitte les écuries.

Mardi 15 avril 2008

Discipline : Dressage
Objectif : Sortir le loulou

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Zaryo n’est plus sorti depuis vendredi alors j’espère qu’il ne va pas péter une case. Il ne fait pas trop froid donc ça devrait aller.
Il est 13h. J’arrive à la cafétéria pour voir si la piste extérieure est libre. Lorsque j’ai ma réponse, je me dirige vers les écuries.

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Ecuries

J’ouvre le verrou de la lourde porte de l’écurie propriétaire. Je rentre rapidement et referme la porte derrière moi. Uzès et Joker sont certainement au pré car ils ne sont pas dans leurs boxes. Je dis calmement bonjour à Darkan qui mâchouille son foin tranquillement. Je hâte mes pas vers le boxe de Zaryo. Le petit est déjà levé et observe attentivement tous mes gestes. J’ouvre la porte de son boxe en poussant le verrou et je rentre à l’intérieur de celui-ci. Je place ma main gauche sous sa bouche tout en exécutant des mouvements répétés avec ma main droite sur son chanfrein.

« Bonjour mon chouquet ! J’espère que tu vas bien. Je t’ai concocté une petite semaine pénarde. Aujourd’hui, je vais un peu te monter. Demain, tu iras au pré s’il fait beau sinon, je te sortirais dans la piste intérieure. Jeudi, je te longerais un peu avec le gogue et ensuite, j’aimerais te faire sauter en liberté. Vendredi, je te mettrais au pré si tu n’as pas pu y aller mercredi. Samedi, je ne sais pas encore ce qu’on va faire et dimanche, je te monterais sans doute un peu avant de te lâcher. Ca te va ? »

Il sent ma main et se laisse caresser gentiment. Je lui flatte l’encolure et détache directement la couverture pour ne pas perdre de temps. Je retire le surfaix élastique et les sangles qui passent sous son ventre et entre ses postérieurs. Je tire la couverture vers moi et la dispose dans un coin propre du boxe. Mon poney regarde avec grand intérêt le tissu s’affaisser petit-à-petit. Il se retourne vers moi quand il entend mes pas dans l’allée. Je me dirige vers la sellerie pour aller chercher son matériel. Je reviens près du boxe avec un licol, une corde et mon bac de pansage. Je dépose le bac sur le sol et mets le licol à Zaryo. Je lui place la muserolle puis ensuite je récupère le montant avant d’attacher la boucle. Je vérifie que rien n’est torché et je sors Zaryo. Je l’attache aux barreaux du boxe et j’ouvre mon bac de pansage. J’en sors le cure-pieds et m’approche près de l’antérieur droit de Zaryo. Je passe ma main tout le long de sa jambe et tire légèrement sur le fanon.

« Pied, Zaryo, pied ! »

Il me donne calmement son pied et je nettoie les lacunes convenablement. Lorsque tout est propre, je vérifie la ferrure qui est toujours bonne. Je répète l’opération pour les pieds restants. Lorsque j’ai terminé, je range mon cure-pieds et prends l’étrille. Je brosse vigoureusement les parties permises. Ca va assez vite car, comme il porte une couverture, ça le protège du froid ET de la saleté ! Je prends ensuite ma brosse dure et je nettoie calmement et sérieusement le corps de mon poney. Je termine par la brosse douce et le peigne à crins. Les crins courts, c’est que du bonheur ! :p

Je referme mon bac de pansage et le range dans mon armoire. Je reviens près de Zaryo avec selle, bride, tapis, amortisseur, collier de chasse, guêtres, bandes et cloches. Je dépose tout devant lui et souffle un bon coup. Mon poney me regarde avec un air bizarre. Je rigole et il s’agite, on dirait que lui aussi ça le fait rire. Je rigole alors deux fois plus ! C’est la folie dans les écuries :p !

J’arrête de perdre mon temps et je commence à mettre deux bandes aux postérieures de Zaryo. Je m’applique pour ne faire aucun pli. Lorsque j’ai fini, je place les guêtres et les cloches aux antérieures. Je prends ensuite le tapis et l’amortisseur que je place en laissant le garrot dégagé. Je prends ensuite la selle que je pose délicatement sur le dos de Zaryo. Je vérifie que le tapis est bien dégarroté et je place les passants dans la premier contre-sanglon. J’attache ensuite le collier de chasse aux petites boucles de la selle et je le laisse pendre dans le vide. Ensuite, je prends la sangle que j’attache d’un côté. Je la passe dans le passant du tapis, dans le passage du collier de chasse pour ensuite l’attacher de l’autre côté. Je ne sangle pas encore à fond. Je détache finalement le licol que je pose sur le sol. Je prends le bridon et passe les rênes autour de l’encolure de mon poney avant de me placer à sa gauche et de lui présenter le mors. Il le prend sans rechigner, ce qui lui vaut quelques caresses et une flatterie. J’attache la sous gorge, la muserolle et la sous muserolle et je n’oublie pas de passer le toupet au-dessus du frontal.

Lorsqu’il est prêt, je prends ma bombe et ma cravache de dressage. Je ressangle et nous quittons les écuries.

Piste Extérieure

Nous montons dans la piste extérieure. Zaryo se dresse, hume l’air et pointe ses oreilles en avant. Il est vraiment beau comme ça ! Je l’arrête en milieu de piste et descend mes étriers. Je prends les rênes et me mets en selle. Zaryo ne bouge pas. Je relâche les rênes, le temps de ressangler et de régler mes étriers. Quand c’est bon, je presse légèrement mes mollets contre les flancs de Zaryo. Il ne tarde pas à réagir et commence à marcher rapidement. Trop rapidement à mon goût. Je peigne mes rênes et commence le travail directement puisque monsieur ne veut pas se détendre gentiment. Je joue dans mes doigts. Il secoue légèrement la tête mais se place. Je relâche un peu pour le féliciter et je le caresse du bout des doigts. Je pensais qu’il allait faire de ses airs mais non, au contraire, il se concentre sur ce qu’il fait et met du cœur à l’ouvrage. J’arrive à l’avoir placé aux deux mains et sur les figures. Je l’assouplis sur des cercles aux deux mains et avec des changements de cercles. Il s’incurve de mieux en mieux. Ca va devenir un vrai pro en dressage ! J’arrive progressivement aux voltes, aux demi-voltes, aux demi-voltes renversées. J’utilise toute la piste et je travaille les transitions pas-arrêt ainsi que les cessions à la jambe. Il se rassied mieux qu’au début et se renferme bien au niveau des arrêts. Pour les cessions, j’utilise un petit coup de houssine juste derrière mon talon pour renforcer ma jambe et ramener les hanches. J’attends d’avoir un poney aux ordres et détendu avant de trotter. Il m’a l’air calme pour un poney qui n’est plus sorti depuis 3 jours. Il prépare peut-être quelque chose donc autant que je le mette bien en avant. Je le mets tranquillement au trot, me préparant à un départ éventuel mais il n’en est rien. Il reste même en main sans secouer la tête. Je trotte d’abord enlevé avant de passer progressivement au trot assis. Je travaille sur les mêmes figures qu’au pas ainsi que sur les cessions à la jambe aux deux mains. Il est très concentré et relève ses antérieures quand il trotte. C’est bizarre :p ! Mais j’aime bien. Puisqu’il reste bien, je prends le galop sur le cercle et le laisse galoper large. Je continue de jouer dans mes doigts pour qu’il reste en main. C’est génial ! Il ne secoue plus que légèrement la tête ! Je le caresse des bouts des doigts. Je continue sur mes cercles puis je reprends le trot et je change de main. Je reprends le galop sur le cercle et le laisse galoper large. Je travaille la mise en main qui est de mieux en mieux ! Il secoue encore la tête mais beaucoup moins, je suis étonnée. Bon, ce n’est pas encore parfait mais je sens le travail qu’il y a derrière. Puisqu’il travaille bien, je relâche mes rênes au galop pour qu’il s’étende. C’est ce qu’il fait. Il tend son encolure et galope à vitesse raisonnable. Je reprends ensuite mes rênes pour reprendre le trot puis le pas et le laisser comme ça pour aujourd’hui. Je n’ai travaillé que 45min mais pour ce qu’il m’a montré, je n’ai pas besoin de plus !

En promenade

J’ai alors une idée. Il fait sec, j’ai un poney bien échauffé alors pourquoi pas un petit tour du pâté de maison. Je reprends mes rênes et descends les trois marches à cheval. J’arrive dans la cour et, au lieu d’aller vers les écuries, je tourne à gauche et nous marchons dans les gravillons. Zaryo dresse ses oreilles et redresse son encolure. Il observe tout aux alentours. Il est curieux de nature mais je ne pense pas qu’il soit peureux vu le nombre de trucs bizarres qu’il y a parfois le long de la piste. Je me tiens quand même sur mes gardes. Je presse mes mollets pour le faire avancer et je le laisse se faire calmement à l’environnement. J’arrive enfin à la route et je tourne à droite. Je veux juste faire le tour de la petite cité qu’il y a près du manège. J’ai un poney qui se tient droit et qui est motivé. Lorsque l’on fera une vraie balade, ça risque d’être chaud. Ou alors c’est parce que c’est la première. Enfin bref. Arrivés dans la petite cité, mon poney observe une sorte de petit bichon hargneux qui ne cesse de lui aboyer dessus. Il tourne vraiment bien sa tête pour observer ce minuscule petit être. Puis il s’active à observer une famille qui revient avec les courses. Mais finalement, il est génial ! Il est très occupé par tout ce qui se passe autour de lui et il n’a pas peur. Il a vu une tondeuse à gazon mais, même avec le bruit, il n’a eu aucune réaction. Nous rentrons finalement au manège et je descends dans la cour. Je remonte mes étriers et je déssangle un peu. Je détache sous gorges et muserolles avant de rentrer dans l’écurie.

Ecuries

Je laisse Zaryo devant son boxe le temps de déposer ma houssine et d’enlever ma bombe. Ensuite je m’empresse de le dé-seller et de le débrider. Je lui remets son licol et je le caresse longuement à grands renforts de carottes. Je le flatte puis je lui retire les bandes, les cloches et les guêtres. Je mets sécher le tapis sur la barre en bois devant le boxe et je vais ranger le reste dans mon armoire. Je reviens avec un cure-pieds et je m’assure qu’aucun caillou ou qu’aucune épine ne s’est logé entre son fer et son sabot. Lorsque j’ai tout fini, je vais ranger mon cure-pieds. Je reviens près de lui et dépose un sac de pain sec dans sa mangeoire. Je lui mets aussi quelques carottes mais sans abuser. Il s’excite évidemment alors je lui donne la moitié de la pomme que je suis en-train de manger. Je vais rechercher sa couverture et son surfaix élastique et je le ficelle à l’intérieur. Lorsque tout est bien attaché, je détache le licol et ouvre la porte du boxe. Zaryo ne se fait pas prier et se dépêche de rentrer à l’intérieur pour avaler les douceurs que je lui ai laissées. Je referme la porte du boxe et n’oublie pas de la verrouiller. Je vais ensuite ranger mon licol avant de dire « au revoir » à Zaryo.

Mercredi 16 avril 2008

Discipline : Aucune
Objectif : Lâcher le loulou

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Il pleut aujourd'hui. Je voulais mettre Zaryo au pré mais ça tombre à l'eau. C'est le cas de le dire . Mais qu'à celà ne tienne, je vais le lâcher dans la piste intérieure après que Tonia ait fini de monter Darkan.
J'arrive chez Imogen alors que Tonia vient de se mettre en selle. Je parle quelques instants avec elle pendant qu'elle détend Darkan au pas. Ensuite, je me dirige vers les écuries pour caliner un peu mon poney.

Ecuries

Je vois à ma grande stupéfaction qu'il y a plus de monde dans l'écurie. Deux montures ont rejoint Zaryo, Uzès, Joker et Darkan. Il s'agit d'une petite ponette pie et d'un poney gris. J'ai hâte de faire davantage connaissance avec la propriétaire du poney gris car il est à peu près de la même taille que Zaryo et il a l'air assez chaud . Je dis bonjour aux chevaux, aux poneys avant de m'approcher de Zaryo qui cogne de l'antérieure dans sa porte de boxe.

"Oh là, mon Loulou, on se calme, j'arrive !"

J'arrive devant son boxe. Il a ses oreilles bien droites et me regarde fixement. J'ouvre la porte de son boxe et commence à le caresser tendrement. Lorsque les salutations sont faites, j'en profite pour lui enlever sa couverture et le laisser s'ébrouer à sa guise. Je détache les sangles du poitrail, les sangles sous son ventre ainsi que les sangles croisées entre ses cuisses. Je retire l'ensemble en passant ma main au garrot et en tirant vers moi. Je replie la couverture en deux et je la dépose dans un coin du boxe. Je pose aussi le surfaix élastique au-dessus. Ca va me faire un parfait petit endroit pour m'asseoir et observer Zaryo. Je lui tends une carotte que j'avais dans ma poche et je lui flatte l'encolure. Je passe ma main sur son chanfrein en le laissant sentir mes doigts. Il me lèche comme un chien, c'est trop mignon ! Finalement, il ferme les yeux et détend ses oreilles. Il les laisse légèrement couchées vers l'arrière. Je voudrais que ce moment dure toute la journée mais un oiseau vient perturber Zaryo. Il se réveille et se dirige vers la porte de son boxe pour regarder deux moineaux qui se disputent un reste de ration tombé sur le sol. Zut ! Je m'assieds donc dans mon coin, observant les moindres faits et gestes de mon poney. J'adore rester dans un coin d'un boxe et observer le cheval ou le poney qui s'y trouve, je pourrais rester des heures comme ça ! Celà a quelque chose qui m'apaise, ça m'apporte une certaine tranquillité d'esprit. Lorsque Zaryo a terminé d'épier la dispute volatile, il revient dans son boxe proprement dit et commence à manger sa paille. Je le regarde, subjuguée. On commence à voir ses musles ! C'est trop cool ! Mon poney, c'est le meilleur, c'est le plus beau, c'est le plus musclé, c'est le mien !
Lorsque j'entends des bruits de sabots dans l'allée, je sais que c'est Tonia qui rentre avec Darkan. Je me relève, passe une main nonchalante sur mes fesses pour faire tomber les brins de paille et passe la tête par la porte du boxe. Je suis bientôt rejointe par Zaryo qui vient voir son "rival". Mais il n'a pas de réactions brutes comme d'habitude. Peut-être parce que je suis à côté de lui, je n'en sais rien. Je sors ensuite du boxe et me dirige à la sellerie pour prendre mon licol, ma corde et mon cure-pieds. Je reviens dans le boxe de Zaryo et lui passe le licol. J'ouvre ensuite la porte en grand pour faciliter la sortie de mon poney. Lorsque je l'ai fait tourner, j'attache la corde du licol à une des barres du boxe et j'exécute un noeud d'attache. Je passe ensuite ma main sur le long de sa jambe et lui demande de me donner son pied. Chose qu'il fait aisément. Ensuite, je répète l'opération pour les trois pieds restants. Je vais ranger mon cure-pieds dans mon armoire et je reviens près de Zaryo. Je retire grossièrement les brins de paille coincés dans les crins de sa queue et je détache mon poney. Je prends la corde dans ma main et laisse Zaryo marcher calmement à ma droite. Nous quittons les écuries en nous hâtant de traverser la cour sous la pluie.

Piste Intérieure

Arrivés dans la piste, je referme la porte et détache la corde de Zaryo. Je lui flatte l'encolure et saute par-dessus le pare-bottes. Je vais fermer la lourde porte pour ne pas que le vent s'engouffre dans le bâtiment. Zaryo renifle le sol en long et en large avant de poser ses genoux sur le sol et de se rouler. Il se relève calmement et se secoue entièrement. Il part ensuite à la quête d'un éventuel crottin laissé là par un propriétaire. Mais il ne trouve rien, la piste est très propre. Il commence donc à galoper après un oiseau. Parfois, il a l'air con mon poney . Mais bon, ça lui donne du charme . Il se sent surement motivé car après, il saute dans tous les sens, cumulant coups de cul et bottage ainsi que des stops et des retours brusques. Il trotte la tête basse, reniflant le sol à chaque foulée. Il a les oreilles droites et la queue légèrement levée. Il allonge bien, j'suis étonnée ! Maintenant, je vais pouvoir travailler ça sous la selle. Il est trop beau avec tous les muscles en mouvement. Puis je suis contente qu'il trotte la tête basse parce que cette position mobilise les muscles du dos. Lorsqu'il s'est roulé une deuxième fois et qu'il erre au pas sans but dans la piste, je me décide à le rentrer. Il s'arrête, dresse la tête et les oreilles et souffle. Je pense que ça lui a fait du bien de sortir sans être monté, ni longé. J'ouvre la lourde porte puis celle de la piste. Je rentre et caresse le chanfrein de mon poney. Je ré-attache la corde au licol et nous quittons la piste.

Ecuries

Je le ré-attache devant son boxe et me dirige vers la sellerie. Je reviens près de lui avec quelques carottes qu'il avale goulûmment.

"Eh ! Doucement, tu vas t'étrangler, banane !"

Lorsqu'il a terminé, je retourne à la sellerie et je prends mon bac de pansage. Je le pose devant mon poney et en sort l'étrille. Je le frotte vigoureusement sur les parties permises avant de prendre la brosse dure. Je frotte conscencieusement ses jambes et son encolure. Il commence à ressembler à un poney de propriétaire et non à un poney de montagnes. En même temps, je ne sais pas si ça existe les poneys de montagnes trimés . Je termine ensuite par la brosse douce pour retirer le reste de sable et lui essuyer la frimousse. Je lui re-cure les pieds et en profite pour les graisser et vérifier la ferrure. Je me rends compte que j'ai oublié la queue et la crinière. Je prends donc ma brosse à crins et je peigne doucement la queue, la crinière et le toupet. Qu'il est beau mon loulou ! Lorsque j'ai fini, je vais ranger mon bac et je reviens avec deux carottes que je lui donne. Je rentre dans son boxe pour prendre la couverture et lui remettre. Je sangle les attaches sous-ventrales et entre-cuisses. Je serre ensuite les sangles du poitrail mais je lui laisse quand même du mouvement pour ne pas qu'il se sente coincé dans sa couverture. Je sangle ensuite le surfaix élastique. Je détache finalement mon poney et le rentre au boxe. Je lui retire le licol et vais le ranger dans la sellerie. Je reviens une nouvelle fois avec des carottes que je lui donne tendrement dans son boxe. Je le caresse une dernière fois avant de sortir du boxe et de fermer le verrou. Je quitte ensuite les écuries.

Vendredi 18 avril 2008

Discipline : Obstacle
Objectif : Corriger la position à l'obstacle

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Il fait gris ce matin. Il ne pleut pas, c’est déjà ça. Aujourd’hui, je vais un peu monter Zaryo. Il n’est pas sorti hier car je n’ai pas su venir. J’aimerais sauter un peu donc je vais dans la piste pour préparer quelques obstacles. Je vais monter à l’extérieur, ce sera plus simple. Puis, je tiens bien en selle maintenant, je me suis bien faite à lui.
J’installe donc quelques obstacles sur la piste : une croix de 60, deux verticaux de 60 et un oxer de 60 aussi. Ce n’est pas bien haut mais nous ne sommes pas des professionnels en obstacles. Et puis, sauter haut ne sert pas à grand-chose, juste à flatter son orgueil.
Lorsque j’ai fini, je me dirige vers les écuries.

Ecuries

Je pousse le verrou de la lourde porte et entre dans l’écurie. Les chevaux ont tous leurs têtes dehors et je constate que Joker n’est pas dans son boxe. Pareil pour Violette qui a rejoint les écuries il y a peu. Je pense donc qu’ils sont au pré. Je dis bonjour à Uzès et Darkan ainsi qu’au nouveau venu dont j’ignore encore le nom. Zaryo s’impatiente comme à son habitude. Je me dirige donc vers son boxe et lui caresse le chanfrein.

« Bonjour toi ! J’espère que tu ne vas pas faire le fou parce qu’on va sauter ! »

Je lui donne les quelques biscuits qu’il restait dans ma veste avant d’ouvrir la porte du boxe. Je rentre dans celui-ci et flatte mon poney. Je détache directement les sangles de sa couverture pour me faire de l’avance. Je tire la couverture et je la dépose dans un coin. Je sors du boxe et je descends la barre qui arrive au niveau du poitrail de Zaryo et qui l’empêche de sortir. Je me dirige vers la sellerie et je prends mon bac de pansage ainsi que mon licol et ma corde. Je dépose le bac devant le boxe et relève la barre. Je m’approche de Zaryo et je lui mets le licol. Je passe la corde dans la boucle et je sors Zaryo. Je le fais tourner puis je l’attache. Je fais un nœud d’attache correct et j’ouvre mon bac. Zaryo me regarde tout en tendant son antérieure.

« Tu joues à quoi là mon Loulou ? »

Je souris quand je vois sa petite mine toute intéressée par le fait que je prenne un cure-pieds hors de mon bac. Je lui donne un bonbon en le caressant et je commence par curer l’antérieure qu’il me présentait. Je passe ma main le long de sa jambe et il l’a donne directement. Je retire l’amas de paille et de crottin présent sous son sabot avant de le reposer délicatement sur le sol. Je réitère l’opération pour les 3 autres pieds tout en prenant soin de ne pas heurter la fourchette. Je dépose mon cure pieds et prends directement la brosse dure. Il n’est pas sale car il porte une couverture. Je frotte quand même vigoureusement pour retirer l’excédent de poussières et revoir la couleur initiale de mon poney. Lorsque je l’ai bien brossé des deux côtés, j’échange ma brosse dure contre ma brosse douce et j’entame les finitions. Je termine par les crins. Un peu de démêlant dans la queue et l’affaire est faite. Je démêle le toupet et la crinière puis je referme mon bac et le ramène dans mon armoire. Je reviens avec mes guêtres et mes cloches. Je les mets sur les jambes de Zaryo et je vais rechercher les protèges-boulets. Je les dispose également sur les postérieures de Zaryo. Je retourne à la sellerie pour prendre la selle, la martingale, le tapis, l’amortisseur et la sangle. Je pose la selle devant le boxe ainsi que la martingale et la sangle. Je dépose le tapis sur le dos de mon poney puis ensuite l’amortisseur. Je remonte le tapis avant de déposer la selle. Je dégarotte convenablement et je passe la première étrivière dans le passant du tapis. Je prends le collier de chasse et je détache la lanière gauche. Je passe le collier autour de l’encolure de Zaryo et j’attache les lanières aux boucles. Je ré-attache la lanière gauche et je règle. Je prends la sangle et je l’attache d’un côté. Je la passe dans le tapis, le collier de chasse et je ré-attache de l’autre côté en repassant par le tapis. Je sangle légèrement. J’attache la martingale à la boucle du poitrail et je la laisse flotter. Je vais ensuite chercher le bridon et je le pose sur mon épaule. Je reviens près de Zaryo et je détache son licol que je laisse pendre. Je passe les rênes au-dessus de sa tête et je les dépose sur son encolure. Je prends le bridon dans la main droite et le mors dans la main gauche. Je me place à la droite de Zaryo et je le bride. Je règle les muserolles et la sous-gorge et je sors le toupet que je dépose sur le frontal. Je prends mon poney par les rênes et me dirige vers la sellerie. Je le laisse à l’entrée, il ne bouge pas. Je prends ma bombe que je mets directement et ma cravache. Je prends quelques bonbons et je lui en donne déjà un car il n’a pas bougé alors qu’il n’est pas attaché. Je le reprends par les rênes et nous nous dirigeons en piste.

Piste Extérieure

Je le laisse monter les marches à son aise avant de l’arrêter au milieu. Je ressangle largement et je descends mes étriers. Je prends mes rênes en main, mets mon pied gauche dans l’étrier et me hisse souplement sur le dos de mon poney qui ne bouge pas. Je ressangle un peu et je règle mes étriers. Je presse mes mollets et Zaryo démarre au pas. Je le laisse un peu rênes longues pour qu’il puisse s’étendre calmement. Lorsqu’il a marché un peu, je reprends mes rênes et je mets en jambes. Je joue dans mes doigts et il se place directement. Je le caresse du bout des doigts et relâche un peu la pression. Je le mets sur des cercles, des changements de cercles, des diagonales et progressivement je passe sur des voltes. Quand je le sens comme un élastique sous moi, je presse mes mollets et il prend le trot sans mouvement de tête abusif. Je recommence sur les cercles, les changements de cercles, les diagonales et finalement les voltes et les demi-voltes. Il est bien, j’suis contente !

« Bien mon grand, continue comme ça ! »

Comme il est bien et pour qu’on puisse bien travailler, je lui fais prendre le galop dans un coin. Je me prépare à un départ brusque éventuel mais non, il ne se passe rien. C’est parfait ! Je joue dans mes doigts et il se place petit-à-petit, on y est presque ! Je le caresse du bout des doigts, en continuant avec mes jambes et mon assiette. Je repasse finalement au trot avant de changer de main et de redemander le galop. Je ne m’étais plus fait la réflexion mais il ne tourne plus comme un bateau ! Là, je suis vraiment contente ! Je le laisse galoper calmement sur des cercles et large puis je reprends le trot et le pas. Je laisse les rênes filer de mes doigts et je le laisse marcher rênes longues. Je lui caresse l’encolure et je ressangle.

Une fois qu’il a soufflé calmement, j’entreprends d’aller sur la croix au trot. Je reprends donc mes rênes et je le remets en jambe. Je le fais partir au trot calmement. Nous nous dirigeons vers la croix, il a compris. Je laisse mon dos en arrière et projette mon regard vers le parking. Je le retiens et je pose mes mains. Je vais attendre qu’il saute. Battue. Je me mets en suspension et avance les mains. Il se réceptionne bien et je le force à continuer tout droit. C’était un joli saut même si j’ai tardé à me rasseoir dans la selle. Je le remets au trot, je le calme et je fais quelques cercles car il chauffe un peu. Lorsqu’il s’est calmé, je repars sur la croix. J’attends bien le saut et je le garde avec moi. Il prend sa battue et je l’accompagne bien. Ca, c’est fait. Je le remets au trot puis au pas. Je le garde en avant.

« Bien ça ! »

Je vais sauter le premier vertical. Je reprends le trot sur un cercle et je prends le galop. Je le tiens avec moi pour ne pas qu’il fonce. J’attends avant de tourner et je continue bien droit. Je regarde l’obstacle et inconsciemment mes mains se tournent et font tourner Zaryo qui réagit à la seconde. Il accélère, je le sens. Je le retiens, j’attends patiemment la battue avant de me mettre en suspension. Dommage, il a fait un pied. Il a sauté gros et je l’ai mal accompagné. Je le calme un peu mais je reviens directement. Je le laisse un peu avancer en serrant un peu moins les rênes. Je regarde droit devant moi et je me mets en suspension. J’ai l’impression que c’était beaucoup mieux. Je le remets au trot puis au pas et je le laisse marcher rênes longues. Je vais tenter l’oxer. On verra bien si je me retrouve la tête dans le sable ou pas :p. Je le flatte et le laisse respirer à son aise.

« C’est très bien Loulou ! »

Lorsqu’il est plus calme, je reprends mes rênes et je remets en jambes. Je reprends le trot puis le galop et je monte le long de la piste. L’oxer est en descente. Ca devrait aller. Passé le parking, je regarde l’obstacle. Zaryo le voit aussi. Dans sa tête, ca fait tilt. Je le laisse galoper à un rythme soutenu et il réalise un très beau saut tout arrondi ! J’suis fière. J’ai bien accompagné en plus. Je recommence une deuxième fois et il saute un peu moins bien mais ça reste bon.

« C’est vraiment super ça ! »

Je le laisse marcher quelques minutes avant de réaliser un petit parcours et laisser là-dessus pour aujourd’hui.

Je vais faire : croix, vertical, oxer, vertical. Je reprends mes rênes et je remets en jambes. Je prends le trot et me dirige vers la croix. Il essaie de galoper mais je ne veux pas, je le tiens et il saute bien. Il se réceptionne au galop. J’en profite pour le garder.

Je regarde le deuxième obstacle. Je tente de garder Zaryo mais je n’arrive pas à le calmer. Je ne veux pas qu’il aille à cette vitesse là donc je coupe court et je fais un cercle. J’utilise les demi-arrêts pour qu’il se calme. Quand il m’a l’air calme, je retourne sur l’obstacle. Ni une, ni deux, il dérobe et part en coups de cul avec moi dessus. Je me tiens tant bien que mal et je fais des demi-arrêts.

« OH ! TU VAS TE CALMER ! ARRETE ! »

Je tente de reprendre le trot mais c’est difficile. Je le mets comme je peux sur un cercle. Il mousse. Je fais des demi-arrêts extrêmes car il est incontrôlable. Finalement, il termine par se remettre au trot mais je vois bien qu’il râle. Je reprends mes rênes et là, monsieur s’arrête d’un coup, m’arrache les rênes et commence à cabrer. J’ai le bon réflexe de prendre ma cravache et lui taper entre les oreilles. Je me penche sur son encolure pour qu’il repose ses antérieures. Chose qu’il fait directement. Il reste à l’arrêt. Je reprends mes esprits et je reprends mes rênes. Je presse mes mollets avec une légère appréhension. Il part au pas. Je m’attends à une éventuelle bêtise.

Je reprends le trot en le tenant court et en lui pliant l’encolure pour qu’il n’ait pas d’occasion. Il est mou. Je me bats avec lui pour le remettre en avant. Il se prend un coup de cravache sur la croupe. La réaction ne se fait pas attendre : coup de cul. Il ré-avance. Je relâche légèrement mes rênes et retourne sur la croix. Je ne veux pas que ce soit lui qui gagne. Je le tiens fortement. Il ne sait pas avancer comme un fou. Il saute bien malgré qu’il râle. Je n’accompagne pas vraiment bien mais l’objectif a changé. Avant, le but était de travailler la position à l’obstacle, maintenant, c’est de montrer à Zaryo qui décide. Il prend le galop à la réception et je reprends mes rênes.

Il va tenter de dérober à gauche donc je ferme ma rêne. Je serre mes jambes tout en me démenant pour le tenir au galop plus ou moins calme. Il dérobe malgré mes efforts. Je lui plie directement l’encolure ce qui l’empêche de faire ses coups de cul. Je le garde dans son galop et l’emmène sur le vertical. ENFIN ! Il le saute. La cadence n’était pas bonne mais il l’a passé.

Je me dirige maintenant sur l’oxer mais avant, j’effectue quelques cercles pour le reprendre au maximum. Il est hors de question que je passe un oxer au trot. Je l’envoie donc au galop sur l’oxer. Il carbure mais je tiens bon.

« Oh là, ça suffit ! »

Le ton de ma voix est sec. Il réalise cependant un saut magnifique quoiqu’un peu brusqué. Je le reprends une nouvelle fois sur un cercle et repars sur le dernier vertical.

Je serre mes jambes et mes rênes pour qu’il ne dérobe pas. OUF. Il le passe du premier coup. Je le laisse alors galoper le long de la piste et je le reprends sur des cercles. J’arrive enfin à récupérer le trot et ensuite le pas. Quelle leçon ! Il est tout trempé et essoufflé. Tu m’étonnes. Ses narines sont dilatées et son regard est vif. Il souffle bruyamment. Je le laisse rênes longues. Il s’étend et s’ébroue.

« C’est de ta faute, t’as vu ce que tu as fait ! Tu n’as pas été gentil du tout ! »

Je râle beaucoup sur lui. Il m’a fait peur. Je l’arrête enfin au milieu et je descends. Je ne lui parle pas. Je remonte mes étriers et je détache sous-gorge et muserolles. Je quitte la piste extérieure, le sourire en berne. Il m’a mis les nerfs.

Ecuries

Je le rentre dans son boxe sans lui parler. Je le déharnache et je range vite fait le matériel. Je le bouchonne un peu et je lui mets sa couverture. Il est comme fou. Il est toujours tout échauffé comme s’il allait encore sortir. Il se prend d’ailleurs un coup car il me coince dans un coin de son boxe ! J’espère qu’il s’est juste fait piquer par une mouche parce que je ne supporte pas qu’il soit comme ça ! Je sors du boxe et je le referme. Je vais fermer mon armoire et je quitte les écuries.